Inoubliables.
L'arrivée, le 4 otobre 2007. L'émotion. Le soleil. Le ciel bleu. Les lunettes de soleil sorties.
Nuit à 5 dans le lit double de Jo, entassés les uns sur les autres.
Première visite de la maison à East Acton. Oui à la chambre double.
Chocolat chaud imbuvable et excessivement cher à Covent Garden.
Première soirée avec tous les colocataires au o'neill's pour la demi finale de rugby. Victoire de l'Angleterre !
Fou rire avec Olive en faisant du sport à Stepney Green.
Ballade nocturne avec Alan à Embankment, au bord de la Tamise.
Bouteilles de vin blanc bues avec Gérard à 15h à Soho.
Le réveillon, les chansons dans le métro, la station pleine à craquer, le feu d'artifice manqué.
La vue de la cathédrale Saint Paul, la montée des marches avec Olive, " la femme qui parle au mur".
La journée à Brighton pour l'anniversaire d'Olive.
Les nuits dans la cuisine de la Brioche, les salades de fruits d'Alain.
The Tube : "Mind the gap between the train and the platform".
Les chocolats chauds d'Olive au Costa.
Ben's cookies à South Kensington.
Soirée avec Olive au O'neill's, juste nous deux, à danser danser danser.
Soirée de fermeture du Fournil avec Gérard et Alessia.
Début de l'été, la chaleur, les après midis dans Hyde Park, Green Park, Regent's Park..
La sécurité d'Harrods, le passage souterrain.
Soirée de départ des filles au Anon.
L'aller retour à Hampstead juste pour une crèpe nutella.
Fou rire avec Olive en se brossant les dents.
Premier déménagement, aidées de Jo et JB - les rires, la fatigue, Marsou, Dora, les couettes, les coussins, les valises.
Second déménagement le lendemain.
Les nuits chez Alain.
Les chansons de Disney chantées avec Olive et Nadège dans le métro.
Le trajet jusqu'au Asda de Roehampton pour s'acheter des brownies.
Les rencontres.
Les Amis.
<3
Ravage.
Nous vivons dans un univers que nous croyons immuable parce que nous l'avons toujours vu obéir aux mêmes lois, mais rien n'empêche que tout puisse brusquement se mettre à changer, que le sucre devienne amer, le plomb léger, et que la pierre s'envole au lieu de tomber quand la main la lâche. Nous ne sommes rIen, mon jeune ami, nous ne savons rien...
René BARJAVEL